Julien Vrignaud, un Vendéen fier de ses racines jusque dans sa chair. Un Vendéen au parcours atypique, un artiste autodidacte.
« De prime abord, je ne m’étais pas destiné à la création artistique, mais davantage au bruit des casseroles sur un piano de cuisine. Puis, je suis devenu ferronnier d’art de manière totalement autodidacte dans l’agencement et la décoration. La soudure étant une nécessité pour réaliser certains projets, un vrai désir créatif s’est insinué en moi avec le besoin d’aller plus loin dans le processus. Explorer la matière au délà des limites que m’imposait mon métier d’agenceur-décorateur. Ce qui était une envie est donc devenue un réel besoin. »
En 2018, c’est le déclic artistique, une fièvre créative longtemps mise de côté qui trouvera sa voie avec la venue d’une première pièce monumentale : La girafe de métal et de bois…
« L’architecture, les lignes, la géométrie, chercher l’ossature directrice d’une forme. Mes recherches, inspirées par mon envie de mettre à profit mon savoir-faire, se sont portées d’instinct envers les animaux. Ils sont, de part leurs postures, leurs attitudes, une réelle source d’inspiration aujourd’hui. Donner naissance, à partir de barres de fer inertes et froides, à des œuvres ayant leurs caractères et intentions, est une expérience incroyable. Ils prennent alors, vie entre mes mains. Mon bestiaire de métal. »
Modèles démesurés ou plus petites pièces, le plaisir de créer et donner vie à ces œuvres uniques est l’essence même de l’enchaînement créatif.
« Je ne me cantonne pas à un type, une taille ou encore un modèle de création. Je me laisse porter par mes envies et bien évidemment, par celles des collectionneurs d’art qui me font confiance.»
La reconnaissance du travail de Julien s’impose aujourd’hui et au-delà de ses relations privilégiées avec les collectionneurs qui lui ont déjà fait confiance. Son travail attise de plus en plus l’intérêt des professionnels du monde de l’art.
« Depuis peu, j’ai la chance d’avoir suscité l’intérêt de la « Triptyque Galerie » aux Sables d’Olonne ainsi que la « Galerie V » à Vertou, avec pour chacune d’elles un univers bien différent. Il y a un vrai travail de collaboration avec la « Triptyque Galerie ». Nous travaillons ensemble à la recherche d’un bestiaire en lien avec l’océan, la recherche de postures, de couleurs. Cette série s’appelle « Les Océanides.»
Avec la « galerie V » nous travaillons davantage à l’élaboration de pièces sur la thématique des insectes. Des mises en scènes créatives où mon bestiaire de métal prend vie et s’intègre dans un monde qui devrait être le sien.»